Chères amies et chers amis de « C’l’Europe ».
Au cours des années laborieuses qui se profilent devant nous pour les associations, les institutions, les Etats et l’Europe, face à la grimpette des frais de voyage, d’hébergement et de restauration qui s’accentue, la communication numérique doit s’amplifier si les Européens que nous sommes, veulent rester unis. C’est pourquoi nous créons en ce dernier jour de l’année 2023 cette publication Internet ou webzine, intitulée simplement « C’est-à-dire ». Pas si simple quand même puisque cela signifie à la fois : qu’il faut le dire, mais que c’est aussi à élucider.
Nous vivons un moment difficile de l’histoire de notre planète. A une époque de guerres, de famines, d’inondations et d’incendies. Nous basculons de canicules estivales et de sécheresses en tempêtes et inondations. A peine sortons nous d’une pandémie dont la gestion a mis à jour bien des failles dans les systèmes de santé que les conflits se multiplient dans un chaos progressif. Toutefois, dans le premier cas, la coopération européenne a permis de tempérer les dommages et de même il est à espérer que cette même coopération soit capable de résoudre ou du moins de calmer les guerres nouvelles. Seulement, dans la banalité du commun, les pandémies et les conflits entament le moral général déjà bien accaparé par les dégâts du changement climatique et par une société qui bien loin de ralentir s’accélère dans son évolution. Le dessein de l’Union Européenne retrouve alors tout son sens dans ce capharnaüm général : le sens de la paix s’est élargi, l’Europe avec lui.
Prendre enfin exemple sur celles et ceux qui s’évertuent à moins consommer, à mieux consommer, à se déplacer à vélos, à organiser leurs vies en fonctions des enjeux imprévus qu’ils n’avaient point imaginés lorsqu’ils envisageaient leurs vies il y a 10 ans. Au-delà des coopérations internationales, des divers congrès et sommets de la paix, des COP, des alliances et des accords, l’Europe dans ses Européens est encore une fois face au fait accompli du renouvellement de ses vœux de paix, d’innovation, de coopération, et protection de droits humains. Alors, dans cette démarche et en bon et fidèles Européens que nous sommes, nous cherchons à rendre accessible dans ce webzine, la connaissance et l’intellectuel, si essentiel en temps de chaos quand bien même certains s’en passe avec facilité, et change le Savoir pour se conforté dans des idées préconçues.
Avec ce webzine - ainsi appelle-t-on un magazine sur le web - dont nous publions aujourd’hui le « numéro zéro », l’avant premier numéro, nous apportons notre petite pierre pour consolider l’édifice. Notre publication en trois langues est portée par l’association transfrontalière et supranationale « C’l’Europe » sise dans l’Eurométropole de Strasbourg depuis quatre ans sous ce nom et même avant. Elle est inspirée et rédigée par des jeunes volontaires de 18 à 25 ans, poursuivant des études non par simple intérêt de trouver un emploi mais aussi de se cultiver et de ce fait de se rendre utile à la société.
Nous espérons nous développer peu à peu, paraissant tous les deux mois, mais avec la possibilité d’actualiser que donne Internet.
Dans la continuité des projets menés au sein de l’association, tels que la réalisation de deux rencontres, l’une à Strasbourg, l’autre en Occitanie en 2023, ce webzine enrichit la coopération intellectuelle européenne, pilier de toute construction durable. Le 9 juin 2024, l’Europe vote le renouvellement de son Parlement et de ses dirigeants. Nous allons participer à la mobilisation pour ce vote crucial sans prendre parti, notre vocation étant au transpartisme, mais en soulignant que l’Europe est un bastion des droits humains, dans lequel chaque droit vaut la peine d’être défendu indépendamment de nos déterminismes.
Défendons l’Europe de la paix et de la conciliation, refusons la haine et l’ignorance, cancers éternels de l’espèce humaine.
Alexandra Pignol, étudiante, Rédactrice en chef
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