Histoire de l’Alsace Rhénane. Eléments historiques d’une culture commune dans le Rhin supérieur par Pierre Klein

Publié le 8 février 2024 à 14:44

      KLEIN Pierre,Histoire de l’Alsace Rhénane: Éléments historiques d’une culture commune dans le Rhin supérieur.  Geschichte des Rheinischen Elsass. Historische Elemente einer gemeinsamen Kulture am Oberrhein, I.D. l'Édition, mai 2023. 

 

- Présentation- 

     Après ses ouvrages sur les histoires politique, linguistique et culturelle de l’Alsace, Pierre Klein poursuit le périple, toujours bilingue, avec une Histoire de l’Alsace rhénane, éléments historiques de culture commune dans le Rhin supérieur. L’auteur offre un aperçu original et concis sur quelque 200 œuvres ou acteurs de la culture sur près de deux millénaires de continuité linguistique et culturelle dans le Rhin supérieur. Une importante iconographie illustre joliment l’ensemble.

 

- Ce qu'en dit l'éditeur - 

     Au cours de l’histoire, le Rhin n’a jamais été une frontière culturelle, tant les populations de ses deux rives pratiquaient la même langue, à savoir la langue allemande, qu’il s’agisse d’expression écrite ou orale et tant les artistes, écrivains, architectes, peintres, artisans, commerçants, philosophes, religieux, etc. circulaient sur ces rives, échangeaient et s’enrichissaient mutuellement. Ce livre se propose de donner un aperçu de cette continuité linguistique et culturelle sur près de 2000 ans au travers de faits et d’œuvres ou de personnalités très souvent prestigieuses.

 

      Mais parler du Rhin supérieur et d’Alsace rhénane ne serait complet sans parler frontière et qui dit frontière, dit barrière et rupture. Les nationalismes des XIXe et XXe siècles installeront un enfermement dans les frontières et feront naître de l’anti-germanisme ici et de la francophobie là. Le pont spirituel dont rêvait le poète s’est-il construit depuis ? Le Rhin n’est-il pas devenu une barrière linguistique et une limite de l’intercompréhension mutuelle ?  Le « Nous » du Rhin supérieur n’existe-t-il désormais qu’en intégrant une sorte d’étranger ?

 

     Si par le passé la frontière a créé des espaces d’interdictions de faire ou d’assignations à faire, il revient aux nouvelles générations de bousculer des tabous et de rejeter des modèles imposés, d’être résilientes en somme. Il leur revient aujourd’hui et toujours davantage de faire de la frontière un lieu de rencontre et de partage entre institutions politiques et/ou entre populations, un lieu pour aller au-delà, une interface. Le bilinguisme français-allemand n’est-il pas le meilleur outil pour cela ?


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